Bio Nomad
Du plus loin que je me souvienne, je revois les blocs d'argile que mon père trouvait sur ses chantiers au Maroc et nos mains dans la terre . Je le revois aussi sculpter le bois ...
Puis le temps a passé ..
C'est incontestablement vers la terre que je me suis tournée. Après quelques années de travail passées aux côtés de Max SIFFREDI, sculpteur à Vallauris, c'est seule dans mon atelier que je recherche mes sentiments en défaisant aujourd'hui ce que j'ai crée hier en essayant de le rendre encore plus fort ... Merci Max ...
Ce site est dédié à mes deux étoiles qui ne sont plus la mais qui veillent sur moi chaque jour , celui à qui j'ai offert ma première sculpture et celui qui m'a tout appris ... Qu'ils continuent de sculpter de sublimes femmes... au paradis.
Je cherche mon inspiration comme on cherche le vent ...puis j'attends qu'il se lève et qu'il m'emporte. Il me mène du plus profond de mon coeur jusqu'au bout de ma liberté et de mon espérance.
"La sculpture est un art qui permet à l'homme d'agir sciemment sur ses semblables au moyen de certains signes extérieurs afin de faire naitre en eux ou de faire revivre les sentiments qu'il a eprouvés " Léon TOLSTOI
Je communique à travers mes sculptures avec celui qui les regarde, je tente de le conduire à réfléchir sur les sentiments que j'ai voulu exprimer.
Bio Alexandrine Aimé
Alexandrine Aimé est née le 30 mai 1967 à Saint Mandé dans le Val de Marnes. Après des études de psychologie et de commerce, elle entreprend l’étude de la céramique, du modelage et des techniques au tour, à la Maison de la Terre à Dieulefit (Drôme). Elle obtient par la suite un diplôme des métiers d’art céramique à l’Ecole Supérieure des Arts Appliqués Duperré, Paris 3ème.
En 2000 elle travaille en atelier d’artiste, et rapidement devient artisan et réalise des pièces d’édition, puis , dés 2004 , elle passe à la Maison des Artistes.
2008, elle adhère et participe à la mise en place de la marque Dieulefit Originale, qui réunit des ateliers de poterie du canton de Dieulefit.
Alexandrine Aimé vit à Dieulefit où elle réalise toutes ses sculptures. Ses pièces uniques en faïence rouge chamottée sont réalisées à la plaque, à l’estampe, au tour et modelées, décorées à l’engobe et émaillées.
La plupart de ses sculptures sont conçues pour une présentation sur socle. Les pièces plus importantes en taille, associent des modules de céramique sur des montures en fer, pour en assurer la solidité, la stabilité et l’esthétisme.
Ses nouvelles créations associes la céramique et la broderie (plumes, tissus, cuir…).
Depuis 2004, Alexandrine Aimé expose ses céramiques dans différentes galeries française, « Le Septentrion » à Marcq en Bareuil, « la Galerie 113 » à Castelnaudary, « la Galerie du Plateau » à Clermont Ferrand, à « l’Orangerie » de Montluçon....
Elle expose aussi en Italie à Peccioli prés de Pise à l’occasion du festival « Fiabesque 08» et à Florence pour la Galerie « C’est tout un art » qui la représente à la foire d’Art Contemporain de Genève, en Suisse.
En 2010, elle obtient le prix du public lors d’une exposition commune à la Maison de la Terre de Dieulefit et un second en 2012 à Montelimar lors d’un concours d’arts contemporain organisé par les Senioriales.
En 2012, elle expose au Château de Rully en Bourgogne, à la galerie Grudzien à Valence (Drôme), puis à Montluçon pour l’association "élan d’artiste".
Bio Bernard Geoffroy
Je crois avoir toujours ramassé des bois « tordus » lors de marches solitaires, tout près mais toujours en marge des sentiers connus. Autodidacte, je ne me considère pas comme un sculpteur mais comme un chercheur de pièces de bois que la nature a façonnées, avec une prédilection pour les genévriers. Particulièrement les genévriers de Phénicie qui poussent leurs troncs vers la lumière, dans les parois rocheuses. Une croissance très lente de plusieurs siècles à quelques millénaires qui aboutit à des torsions extraordinaires, fruit du combat entre attraction terrestre et héliotropisme. Pas de mérite, la nature est sculpture.
Ces pièces rares étant difficiles à trouver, j'élargis mes recherches aux souches de genévrier commun, au cade ou au bois flotté. L'esprit est le même; trouver des formes qui ne subiront que peu de transformation avant d'être présentées.