Les Ateliers Agora
La galerie
La première salle
La formation

J’ai appris à peindre en fréquentant,  à la sortie du lycée, les petits maîtres du pays aixois où mes parents habitaient. Ils se réunissaient dans les années 60 pour peindre dans un atelier en haut du cours Mirabeau et se faisaient appeler avec beaucoup de fierté « les amis de Cézanne » ; l’atelier était sur le chemin de la maison et je dois l’avouer, j’y ai passé plus de temps qu’à l’étude où mes parents me croyaient entrain d’apprendre studieusement mes leçons.

Par la fréquentation de ces vieux messieurs en blouses grises et blanches  j’ai acquis ainsi les fondamentaux de la peinture à l’huile qu’ils m’ont religieusement transmis avec passion. Cela m’a servi tout au long de ma vie durant laquelle je n’ai jamais cessé de peindre avec des périodes plus ou moins riches et abondantes.

A partir des années 1990, j’ai orienté mon travail vers la représentation de  paysages provençaux et toscans forts en couleurs et parfois même violents. Avec une technique au couteau faite de grands aplats j’ai travaillé sur le visuel, ce que retient l’œil lorsqu’un paysage se déroule devant vous, inondé de soleil, fixant ainsi cet instant précis où l’œil n’arrive plus à soutenir la lumière. Au fur et à mesure que j’avançais dans cette recherche, j’apurais le dessin  pour aller à l’essentiel,  les formes dessinées par la lumière et le contraste des couleurs.

Après une période provençale tournée vers le paysage et la nature morte, J’ai décidé alors de revenir aux fondamentaux et je me suis plongé dans la peinture flamande de 16ème et 17ème siècle, ses techniques,  ses sujets et le travail des clairs-obscurs.

 

Ma rencontre avec Bruno LEBAILLE, ancien élève de l’école des beaux arts de Paris, peintre de talent et concepteur d’une nouvelle théorie de la ligne dans l’espace et le temps,  a été une révélation.  J’ai travaillé à ses côtés près de 3 ans ; dans un premier temps sur la théorie et les matériaux puis sur de nombreuses études sur des natures mortes ou des copies d’anciens pour enfin développer ma propre approche en reprenant mes thèmes favoris auxquels j’apportais les possibilités que m’offraient les techniques récemment acquises.

Alain est né dans le Territoire de Belfort et est installé dans le sud de la France depuis l'âge de 13 ans. La passion pour l'image numérique et le cinéma l'ont naturellement conduit au métier qu'il exerce aujourd'hui : infographiste et webdesigner freelance. C'est à travers le besoin de réaliser des clichés dans le but de constituer des bibliothèques d'images sources pour ses créations graphiques qu'il découvre la photographie et un angle d'attaque en lien très étroit avec ses visions graphiques.

"La partie obscure de mon esprit, que je transcende habituellement dans la composition d'images numériques, trouve aussi une issue dans la capture d'images de friches industrielles, mais aussi de paysages ou encore d'éléments de l'architecture et infrastructures de nos villes et villages."

Passionné d'aéronautique depuis sa plus tendre enfance et pilote à ses heures perdues, il propose également un axe de vision graphique au travers de clichés montrant les évolutions aéiennes d'aéronefs militaires ou des plans serrés sur des détails de ces monstres de combat qui le fascinent.

 

Parcours

De ses origines européennes et africaines, Manuela garde les empreintes. Ses racines sont au Cap-Vert et au Maroc, à Lisbonne et en France. Successivement guide-interprète, traductrice et peintre, après une fréquentation assidue aux Ateliers Ouverts de l’Ecole Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence, aux Ateliers de Modèle Vivant, de Peinture et de Photographie Numérique. Manuela privilégie aujourd’hui sa vie d’artiste à Aix-en-Provence

. Démarche artistique

Sa pluridisciplinarité, sa curiosité, son goût pour l’improvisation, l’expérimentation, le sensible, le vivant la portent de la toile sur châssis vers la toile libre, puis vers la peinture directe sur les corps, et la performance. L’éphémère, la création in situ, la non conservation de l’oeuvre, le travail en collectif sont ses principales motivations. Passer de l’intérieur de l’atelier à la rue pour pratiquer l’art du vivant, dans des lieux publics et privés, afin de questionner la place du corps dévêtu de la femme. En décalant physiquement les lieux pas forcément adéquats pour la semi-nudité, ou bien en relayant vêtements textiles par la peinture brute, jetée à nu, sur les corps en interprétation dansée.

La photographie arrive plus tard dans ce travail. La cristallisation s’inscrit d’abord par le regard de photographes tiers intéressés par cette démarche. Ensuite, Manuela ressent le besoin de photographier ses propres performances pour clore le cycle, en solo cette fois.

La photographie plasticienne lui ouvre d’autres champs de création.

Projets Peinture sur corps - Bodypainting

Aventure artistique collective. L’expérimentation est à la source de ce travail transversal né entre Manuela Noble, artiste peintre et bodypainter et des artistes danseurs, musiciens, photographes, vidéastes. La transversalité des arts lui tient à coeur et constitue autant une source d’inspiration. Par ce biais, Manuela pratique l’Art de la Rue, le spectacle vivant, la performance, s’intègre aux évènements, organise des ateliers.

- Créations de Performances Transversales pour des projets culturels privés ou institutionnels, Evènementiel, Festivals, Spectacles de rue, Spectacles sur Scène, Danse, Concerts, Théâtre… - Shooting photos, Vidéo, vidéoclips (partenariats avec photographes et vidéastes) - Ateliers / Workshops