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Carole Sabrié est née en 1972, à Limoges.

Adolescence marquée par un apprentissage picturale et graphique à l'école des arts-décoratifs de Limoges. Après l'obtention d'un bac scientifique, Carole s'inscrit à la faculté d'histoire où elle s'alimente d'histoire de l'art et s'hydrate de rencontres humaines "bistrotières".  Elle se dirige au final vers une carrière d'infirmière en se donnant comme objectif d'agrandir les rencontres humaines au monde entier.

 Son diplôme en poche, elle part travailler dans un dispensaire en Nouvelle Calédonie, puis part en Belgique, retourne un peu en France où elle rencontre sa muse qui deviendra, après un voyage en Australie, une installation en Guadeloupe, une traversée maritime vers le Brésil, une installation en Guyane, un retour en France,  son mari. 

Et elle, pendant tout ce temps elle a travaillé et a peint. Imbibée des conditions précaires des aborigènes, de l'esprit de rancœur des Antilles où plane leur douloureuse histoire. Des barreaux sont apparus dans ses peintures, qui se sont un peu égarées au fil de la route...

Une route qui a continué, le tour du monde en voilier n'étant pas fini... Le Venezuela, la Colombie, les San Blas, le canal de Panama, les Galápagos, l'Equateur, se sont succédés et en Polynésie Française est née leur fille, la deuxième muse. Et le sillage à continué à se former à 3...les Samoa, les Fidji, la Nouvelle Calédonie.  

Là ses travaux personnels et paramédicaux se sont tournés vers l’étude de l’esprit serein avec l’apprentissage de la sophrologie et de l’hypnose.

Un travail sur l'Homme et la nature vit le jour. Le corps est dégradé couvert d'argent qui emprisonne la matière organique tandis qu'en fond les couleurs de la nature sont belles. Et après 5 ans, un appareil photo en poche, le sillage se poursuit : Australie, Indonésie, Maurice, Afrique du Sud, Namibie, St Hélène, Brésil, Portugal, Espagne, Baléares, Marseille. La photo a fait son chemin "la métaphore des pontons ", la mer en mer" sont apparus; le "derrière de l'humanité" s'est enrichi, et des ébauches sont en maturation. Et depuis, le bateau, les valises sont posés à Marseille, et  ses expériences se décantent progressivement en contact avec de nouvelles.  

 

"Au cours de mes études à l’Ecole des Beaux-arts de Saint-Etienne, je me suis très rapidement tournée vers la gravure.

Puis je me suis perfectionnée chez René Tazé, taille-doucier, graveur d’art à Paris. Je marie des techniques différentes. Si je peins également, j’aime revenir sur cette pratique qui requiert des connaissances professionnelles complexes".

Originaire de Nantes, je vis à Marseille depuis maintenant plus de vingt ans. J'ai toujours aimé la photo mais ce n'est que depuis quelques années que je peux me consacrer entièrement à cet art.

Etant passionnée aussi par la peinture j'aime allier celle -ci que l'on retrouve souvent à travers mes photos.