Exposition : Destinées

Artistes exposants : Odile CHALMIN, Carmen BERLUTI

Vernissage le samedi 19 mars à partir de 19h

Entrée Libre du Mardi au Samedi de 10h à 12h et de 15h à 19h

Les Ateliers Agora sont heureux de vous présenter une nouvelle exposition de deux artistes permanents 2016 de la galerie : Odile Chalmin & Carmen Berluti

Des vies en vie. Envie de vie(s), de ces vies qui ne dévient pas : ce sont des destinées. De celles qui imaginent, de celles qui cheminent au gré de nos regards.

Odile CHALMIN

Rompue depuis de longues années à la technique de reliure d'art, le papier, le cuir, les dorures, les colles lui sont familiers.

 Un événement qui survint dans sa vie début 2011 a poussé Odile à laisser venir l’élan artistique qui sommeillait en elle, en se tournant vers d’autres supports. Cette forme d'expression, qui peut s'apparenter à de l'art brut, Odile Chalmin ne l'a pas choisie: elle s’est imposée à elle. Elle s’est saisie de la toile avec les outils qu’elle maîtrisait et a apprivoisé les pigments du peintre. Les pigments viennent dans son travail au service de l'expression de ce bouillonnement intérieur qu’elle ressent. Cette impulsion, née à son insu, se nourrit des ressources inattendues mises en jeu lors d'émotions particulières et s'enrichit de ce nouveau mode de pensée.

Elle travaille par grattage, ponçage, décoloration des matériaux qui sont assemblés en couches successives sur la toile. Extraire et abstraire l’image du réel, donner naissance à des images stimulant librement l'imagination: maîtriser l’évanescence des visions qui viennent à elle dans l'immortalité de l’œuvre d’art.

Guidées par l'instinct et l'affect, ses réalisations découlent d'une alliance originale des formes et des couleurs, jusqu'à donner naissance à ces images abstraites qui la traversent et la pousse à créer.

Odile est parrainée par :

 

Carmen BERLUTI

Des natures mortes,  un coquillage à la jupe plissée dont la nacre  appelle la caresse, un bouquet de lilas lourd de fleurs dont le parfum semble arriver jusqu'à vous dans un verre à la limpidité cristalline,  des paysages,  une plage sur laquelle la mer vient mourir  avec des vagues de mousse douce,  des mouettes dans un ciel tourmenté à la "Brueguel".

Des teintes patinées,  tamisées,  cirées,  pas de clartés criardes,  la recherche de la chaleur du bois, et presque de l'effacement à l'opposé de l'agressivité,  chaque objet est traité avec tendresse.

A travers sa peinture, on peut découvrir de l'artiste la "femme", "la mère" aux sentiments aigus, chaleureuse et généreuse.