Olivier Cardin reconstruit tout l’univers disparu de son enfance avec des grandes toiles pleines de nostalgie. On y retrouve les personnages et les lieux qu’il a aimés. Cette peinture néo-réaliste fait resurgir les atmosphères d’accordéon du “vrai” Paris des années cinquante, celui du XXe arrondissement. “Je regrette que ce quartier ait à jamais perdu ses saveurs. Peut-être était-ce un autre monde ?” nous dit-il. L’écriture du peintre n’est pas sans rappeler, notamment dans ses portraits, le grand Modigliani. Il y a une véritable dimension humaine dans cette peinture, c’est souvent la plus belle.
AZART n°10