Car il s’agit de rendre l’émotion…
celle ressentie au fond de l’âme au contact de la nature,
celle qui va chercher nos sources au plus profond de notre être,
celle qui nous ressource et donne sens à notre présence sur terre.
Le paysage parle de nous-mêmes, de notre être au monde, de nos
origines, du souffle de notre âme.
En ce sens, il ne peut être simple représentation d’une scène
champêtre, mais paysage intérieur, élan, tourment, paix et espérance
en un monde meilleur.
S’il nous "parle", c’est sans doute qu’il rejoint en chacun de nous
notre côté "sauvage"…
A pleine main, souvent sans pinceau, à corps perdu "dans" la
toile, ma peinture en paysage vise ainsi à rejoindre (et à partager)
mes élans bruts, mes états d’âme, ma vision intérieure d’un
monde sublimé ou en train de disparaitre,
où l’homme, bien qu’absent,
se voit partout,
se sent, se vit, se vibre…