Adolescent, j’ai vécu une longue période d’enfermement dans le mutisme et le refus de vivre. J’en suis ressorti en m’abreuvant de visions de la lumière. Depuis je m’en sers pour construire, déconstruire, reconstruire. Cela me permet de tout essayer avant d’œuvrer.
Adulte, de douloureuses crises récurrentes de tendinite ont modifié l’expression de mes gestes. Lors d’une crise particulièrement sclérosante, j’ai remarqué que mes doigts jouaient à écouter l’ode des formes et me communiquaient l’expression de la souplesse déliée du vivant. L’étude des formes, « la musique du sculptural » m’inspire, m’anime, me mobilise et m’incite à une expression épurée de la fluidité.